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Ce roman court mais éloquent, écrit par Mohammed Moulessehoul, officier de l’armée algérienne à la retraite, pourrait bien être le messager d’une future littérature dont l’objet sera de présenter, en termes crus et sans compromis, la vie telle qu’elle est dans les cultures déchirées par la guerre et l’oppression du monde occidental asiatique et moyen-oriental, un monde où les dictatures, les groupes ethniques en guerre, les éléments religieux fondamentalistes, les invasions monolithiques, les privations, la barbarie et les climats rudes se sont combinés pour réduire l’humanité au point de la souffrance et du désespoir constants. C’est une histoire qui pourrait être comparée à l’excoriation de la guerre et de la religion de Voltaire, Candide, mais qui ne recourt pas à l’anodin de l’humour. Le cadre de l’histoire, Kaboul sous le régime des Talibans, invite à la comparaison avec d’autres capitales historiques dévastées par la guerre ou des régimes oppressifs : Jérusalem, Carthage, Tenochtitlan, Moscou, Dresde, Hiroshima, Belgrade, Bagdad. Kaboul est présentée comme un cadavre, une ville morte dans une terre morte. Une question sociale qui est soulevée dans le livre « Les hirondelles de Kaboul » est l’inégalité. Elle est définie comme la condition d’être inégalitaire ; le manque d’égalité ; ou la disparité. Dans le livre, l’inégalité entre les sexes est bien démontrée en tant que question sociale car il existe de nombreuses restrictions à l’égard des femmes. |
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